dimanche 9 mars 2008

Melalag m'a taguée!

Six trucs pas vraiment importants à propos de moi... mais qui me représentent tout de même assez bien!

C'est Melalag qui m'a taguée! Malheureusement, ne connaissant personne d'autre qui a un blogue, je ne peux donc point partager, mais je m'amuserai toutefois avec cet intéressant petit jeu.

Voici le règlement
1- Mettre le lien de la personne qui vous a tagué;
2- Mettre le règlement du jeu sur votre blogue;
3- Mentionner six trucs sans importance sur vous;
4- Taguer six autres personnes à votre tour;
5- Les prévenir sur leurs blogs.

Voici donc mes aveux à prendre, bien entendu, avec en riant, car je suis débordante d'humour :

1. J'adore lire des dictionnaires de toutes sortes ainsi que moult biographies ayant pour sujet la mornarchie de naguère, leur système de gestion, leurs intrigues, leurs complots, leurs gueurres, leurs divertissements, etc. Je suis donc une intellectuelle qui souffre d'être cernée d'arrogants représentants de la plèbe (ça arrive rarement) dont le quotient intellectuel - ce qu'ils ignorent - se compare à celui de protozoaires parasitant les boyaux de l'Homme;

2. Je rêve d'avoir une Porshe 911 noire et de m'amuser à la "downshifter" dans le tunnel Ville-Marie (donc je souhaite aussi que, ce soir-là, les flics soient en grève);

3. Il est hyper compliqué de me satisfaire au niveau gastronomique, mais je goûte à tout (âne, estomac de vache, intestins de poisson, ergots de coq, concombre de mer, cochon d'Inde, grillons, etc... rien qu'à y penser, j'ai la nausée);

4. J'aimerais faire un voyage au Siècle des Lumières afin de prendre possession du corps de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan pour, bien certainement, m'égayer des plaisirs de l'alcôve en compagnie de Louis;

5. Le fait que la société valorise l'argent et non point la culture et l'éducation me décourage terriblement;

6. Bien que les concertos de Bach me fassent vibrer au même rythme que ses violoncelles, rien ne me défoule plus que les airs pesants d'une Fender (ou autre guitare de qualité manipulée par un dieu) qui varge, qui cogne (ex: Nightwish)!

dimanche 3 février 2008

Ovarium ou comment se calmer le pompon

La sérénité. Le calme. Doux parfums d’amande et de framboises veloutant l’air ambiant, tiède. Lumières tamisées, presque invisibles, et claire lumière hivernale reflétant sur les végétaux luxuriants, chatouillant les longs voiles nacrés et orangés des nageoires de poissons dodus valsant dans leur univers chaud et humide. Notes angéliques s’élevant entre les murs pâles, errant discrètement parmi les conversations étouffées, parmi les chuchotements des nombreux clients détendus.

Me voici, Pierre-Auguste Renoir, mon père entre les mains, avançant dans les salons de détente de l’Ovarium, cherchant un fauteuil isolé. Je le cible, haut, large, d’acajou, moelleux, trônant solennellement derrière une immense plante aux allures égyptiennes, comme on en voyait certainement dans les salons anglais du Caire du XIXe siècle. Environnement adéquat pour vivre l’expérience d’attente.

...quelques instants plus tard...

Lunettes enfoncées sur l’arête nasale, gros écouteurs coupant des bruissements du monde extérieur, la gente dame enclenche l’expérience du pulsar qui durera 30 minutes. Devant les paupières closes papillonnent des rais de lumière bleutée, ce charmant bleu de relaxation, ce rayon dont le nom m’échappe. Dans mes oreilles voyagent des petits tintements aériens qui me propulsent ailleurs. Derrière ses notes se font entendre, au loin, des ondes alpha, bêta, tétât et delta. Le voyage commence, la manipulation des hémisphères cérébraux commence. En quelques instants, mon corps tout entier se détend et est lentement invité à entrer en transe et à dormir profondément. Je sens la chaleur glisser doucement entre tous mes muscles pour atteindre le bout des doigts. Je suis détendue. Morphée m’invite. J’adore. J’en veux encore et encore ! Tous les jours ! Les employeurs devraient offrir cette géniale invention à leurs employés. Éveil intellectuel garanti.

...plus tard, après un massage énergétique (magique) par Sonia...

La pièce est toute petite. Au centre il y a un œuf géant et, sur le côté, une douche. La musique est toujours présente. Après la douche, très, très tiède, j’ouvre la coquille. L’intérieur de cet antre, de cette pseudo-matrice utérine, est tout bleu (encore le bleu du calme). Au fond de l’œuf, il y a de l’eau salée (un pied environ). Serait-ce l’albumen ? J’entre donc dans l’œuf. J’éclate de rire, car je ne peux pas s’asseoir dans l’œuf. Impossible. Le corps remonte à la surface et automatiquement se met sur le dos. Craquant. Je me déplace un peu hasardeusement et ferme la coquille et, tant qu’à tenter l’expérience, toutes les lumières. On se laisse aller, on laisse aller le cou et la tête. L’eau monte sur les oreilles. On s’habitue en se disant que la prochaine fois on demandera des bouchons. Il fait noir, tout noir. On entend faiblement la musique. L’eau, de la température de la peau, s’oublie. On dirait que le corps est suspendu dans… rien. Pendant une heure on flotte confortablement quelque part. C’est génial et difficilement explicable.

Ce que je peux expliquer, simplement, c’est que j’y retournerai bientôt, car les effets positifs sur le corps et l’esprit sont bien présents. C’est une aventure inoubliable pour les gens à l’écoute de leur corps et leur esprit.

dimanche 20 janvier 2008

Plainte de l’âme

Ô souffrance ! Mon âme est tourmentée, car triste elle est. Pleure-t-elle ? Que nenni ! Serait-ce la dépression ? Oncques la dépression ; le pouvoir infini du cerveau humain permet de contrer ce sombre mal ! Il faut sourire et rire.

Mon âme se plaint – elle veut écrire. J’ai envie d’écrire, j’ai besoin d’écrire. « Ne le faites-vous point au bureau ? », demanderez-vous, soulevant le sourcil gauche, abaissant la paupière droite. « Si, mais si, mais point à temps plein… » Ô malheureuse qui voulait essayer le graphisme ! La vie t’a comblé ; elle t’a offert, sur un plateau d’argent, ce vœu et, pour te remercier du respect que tu lui portes, les honneurs que tu lui rends, un bonus elle a ajouté à son cadeau, soit une longue liste d’avantages. La lampe magique d’Aladin a exaucé ton désir.

Mais, petite demoiselle souriante, te voilà insatisfaite. « Non, point insatisfaite, plutôt repue », oserais-je vous répondre. L’envie de « graphiquer » est passée et voici revenir au galop, telle une cavalerie déchaînée, ta grande passion. Tu veux la laisser vivre, sa liberté tu veux lui rendre, car finalement, c’est bien impossible de confiner, au fin fond de ton âme, ton désir, ton besoin, d’écrire.

Amour de la langue française, quand tu nous tiens. Impossible de se défiler, impossible d’abandonner. Je suis ambassadrice de ton alphabet, je suis cerbère de ton vocabulaire et ton orthographe, je suis maître de ta syntaxe et de ta grammaire. Je t’adore, Ô beauté qui a traversé les âges en noblesse. Aristocrate, tu as conquis de grands royaumes, bourgeoise, tu as irisé les mers de fine marchandise, servile, tu as coloré la langue du peuple. Historienne de profession, avec toi j’ai remonté le temps, avec toi j’ai longuement flâné dans les villes et les cours du Moyen Âge, dans les palais, les hostels et les mansardes du XVIIe siècle, avec toi j’ai également épié les us de moult seigneurs, rois, nobles, peintres, écrivains et serfs de jadis, avec toi, en somme, j’ai grandi. Fidèle je te fus, fidèle je serai comme le furent ces gens qui t’ont fait franchir les ères.

Je rêve du matin, dès potron-minet, où l’on m’ordonnera de passer tout mon temps à rédiger, à écrire, à jouer avec tes mots qui ont tant voyagé, à les faire valser sur des champs lexicaux les plus intéressants les uns que les autres. J’ai envie de montrer à tous ta beauté, ta puissance, ta fragilité et, notamment ton histoire.

Ô chère langue française adorée, pour toujours ta vassale je serai. Parmi tes chevaliers tu peux me compter, car pour toujours je te protégerai. Je t’écrirai.

Entre parenthèses : cher lecteur, n’ayez crainte : je ne suis point démente, mais simplement une artiste, passionnée comme mes pairs, et qui ressentait, ce jourd’hui, une ultime envie de pianoter sur le clavier afin d’écrire. =)

dimanche 16 décembre 2007

La mousson blanche

Pourrait-on penser que Dame Nature nous fasse payer notre méchanceté envers elle ce mois-ci ? Si Dame Nature existait, si j’étais Dame Nature, il y a bien longtemps que j’aurais secoué l’Homme afin de lui rappeler qu’il devrait vivre en harmonie avec son environnement plutôt que de tenter de l’asservir, de le détruire, etc. Je n’aime pas la vengeance (je trouve ce comportement inutile et surtout, immature, primitif), mais cet Homme inconscient et insouciant, je me serais fait un plaisir de le rappeler à l’ordre et de lui démontrer, par le fait même, l’impact de sa mégalomanie sur la nature qui subit ses comportements, tant positifs que négatifs.

Nous voici donc dans une étrange période de changements climatiques. Ceux qui ont lu moindrement sur le sujet savent très bien que ce n’est pas la première fois que la planète bouscule son climat. Selon les études des grands scientifiques (…), il semblerait que même si tous les êtres vivants disparaissaient ce soir, il faudrait plusieurs centaines d’années avant que la planète retrouve son état normal. Mais quel est cet état normal ?

Donc, peu importent les changements climatiques, la soif de vengeance de Dame Nature, l’alignement des planètes (!) ou toutes les raisons qui peuvent expliquer plus de 60 centimètres avant Noël sur Ville Saint-Laurent, il nous faudra simplement s’adapter (et arrêter de paniquer et d’agir de façon stupide comme le feraient des poules pas de tête). Il faut s’adapter, simplement, en se rappelant que nous ne sommes pas tellement lourds dans la balance planétaire, galactique, universelle. Un jour, les petits êtres humains mégalomanes et ceux qui vivent sous leur emprise ne pourront davantage résister à la furie de Dame Nature et celle-ci reprendra sa couronne et régnera, à nouveau, sur un univers différent.


En attendant, sortez vos pelles et adaptez-vous dans le respect de votre environnement!

jeudi 29 novembre 2007

Marre d'en entendre parler

La religion est, selon le Larousse, un ensemble de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré (de ce qui transcende l’humain).

La croyance est, toujours selon le Larousse, un fait de croire à la vérité ou à l’existence de quelque chose.

Un dieu, quant à lui, un être supérieur, une puissance surnaturelle.

Le surnaturel est, encore une fois selon le Larousse, ce qu’on juge ne pas appartenir au monde naturel ; qui semble en dehors du domaine de l’expérience et qui échappe aux lois naturelles.

L’État maintenant. C’est notamment une entité politique constituée d’un territoire délimité par des frontières, d’une population et d’un pouvoir institutionnalisé. C’est aussi l’ensemble des pouvoirs publics.

Hummm… il me semble qu’en un tournemain, on passe de l’irrationnel au rationnel, du surnaturel au réel. Comment maintenant peut-on espérer régir un état avec le surnaturel qu’est la religion ?

Il est certain que chaque personne a le droit de pratiquer sa forme de spiritualité, car la spiritualité est de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité. Elle permet donc à l’homme de trouver, au cœur de son âme, la paix, la sérénité. Ce recueillement est nécessaire et il est, selon moi, bon tant qu’il est fait dans le respect de l’être qui le pratique.

Cependant, la spiritualité ne devrait jamais, mais jamais, intervenir dans la gestion de l’État. Jadis, certains dirigeants se fiaient aux propos de leurs astrologues pour planifier, entre autres, leurs stratégies militaires. Aujourd’hui, tous sont bien d’accord pour dire que l’art divinatoire (une capacité supposée) qu’est l’astrologie n’aide aucunement en ce qui a trait aux décisions politiques, économiques ou sociales. Je ne crois pas que le ministre des Finances demande à des astrologues où il doit investir l’argent des contribuables. Je crois plutôt qu’il se fie davantage aux nombreuses données que lui donnent rapidement ses chiffriers.

Pourquoi donc les gens qui croient en un dieu pourraient-ils exiger l’adaptation des lois rationnelles en la faveur de leur divinité, celle qu’ils n’ont d’ailleurs jamais croisée ?

Et d’ailleurs, qu’est-il advenu des nombreux dieux égyptiens, romains, grecs et nordiques ? Où sont-ils ? Ils sont subitement disparus ? Mais non, ils ont été insérés dans le panthéon de la religion catholique. Hé oui, en pleine conversion des peuples récemment conquis, l’Église catholique, un état en soi, n’a eu d’autre choix que de faire quelques compromis avec les nouveaux chefs dits barbares (http://www.librepenseeariegeoise.asso.fr/lp.php?article14). Sont ainsi disparus les fascinants dieux romains, grecs, etc. au profit de l’unique Jésus. En est-il ainsi avec les autres religions ?

Aujourd’hui, la planète compte des milliards d’habitants et ceux-ci font partie de cultures aussi différentes les unes que les autres. Malgré qu’ils ne se rejoignent pas quant à leurs croyances (c’est normal, ce sont des cultures différentes ; un vécu différent), les peuples du XXIe siècle, en tant qu’êtres humains, se rejoignent tous sur certains points essentiels comme le désir d’avoir un toit, de l’argent (malheureusement), de la nourriture et un sentiment d’appartenance à une société en ayant, entre autres, un emploi. Quant aux plaisirs, tous les êtres humains normalement constitués ressentent le besoin de s’amuser, cependant, encore une fois, ces plaisirs varient selon l’ouverture d’esprit, la culture et le compte en banque.

Les besoins essentiels sont des besoins rationnels ; sans eux, l’homme mourrait. Sans toit, sans de nourriture, avec le lourd fardeau du rejet et sans d’argent, presque n’importe qui craque et devient suicidaire. Et de toute façon, sans nourriture, l’homme trépasse. Dans la maison de chacun, l’homme et la femme gèrent ces besoins rationnels et, à grande échelle, c’est l’État qui le gère.

Côté plaisirs, dans la maison de chacun, l’homme et la femme gèrent les plaisirs et, à grande échelle, les artistes s’assurent que du divertissement soit offert. Que ferait-on sans les artistes ? En passant, il faudrait bien que la société les valorise davantage. Imaginez un monde sans couleur, sans musique, sans théâtre, sans poète, sans magicien, sans sculpture, sans film, sans livre. Je ne survivrais pas. Il est impératif d’encourager davantage ces gens qui assurent que les êtres humains disposent de mille et une façons pour décrocher de la parfois difficile réalité.

Ainsi donc, il y a le rationnel, les plaisirs et les croyances spirituelles qui animent les gens. Le rationnel, c’est l’état s’en occupe, les plaisirs sont entre les mains des artistes et les croyances sont du ressort des religions.

Ce sont trois domaines différents qui cohabitent, mais qui jamais ne devraient être régis de la même manière.

J’ajoute également que la religion est source de conflits. Certaines cultures sont tellement persuadées que leur dieu est le meilleur qu’elles prennent les armes pour le prouver. Non, mais quand on parle de mentalité primitive, n’est-ce pas un bon exemple ? Il faut être sincèrement petit d’esprit pour prendre les armes au nom d’un être que jamais on a vu. Je ne peux pas croire que bientôt des gens iront sur Mars (n’est-ce pas que les planètes réfèrent aux pauvres dieux romains déchus…), alors que d’autres se tapent sur la gueule au nom de leur dieu. Je croyais que les hommes évoluaient avec le temps. On ne dirait pas. Nous ne sommes pas tellement loin de l’Inquisition, de la chasse aux sorcières, de la Saint-Barthélemy ou encore d’Hitler… et j’en passe.

J’aimerais savoir si la plupart des grands conflits mondiaux ne sont pas majoritairement des conséquences religieuses.

On repassera pour l’évolution.

En somme, je réitère que les religions n’ont pas leur mot à dire dans la gestion de l’état. Il est grand temps que les dirigeants fassent preuve de rationalisme. La religion ça se pratique chez soi, en paix.

Si au Canada des congés de fêtes sont au calendrier, c’est bien parce que le Canada est un pays d’origine catholique et que ces fêtes sont des célébrations à valeur historique. C’est comme ça et c’est tout. Ceux qui vivent ici ou qui sont déménagés ici doivent le savoir. Ceux qui ne sont pas contents n’avaient qu’à se renseigner avant de déménager. Ceux qui ont envie d’imposer leur religion aux autres n’ont qu’à se rendre dans un pays qui partage leur foi et ils seront heureux comme un pape (!).


Félicitations à tous ceux qui ont compris que l’État et la religion, le rationnel et l’irrationnel, sont deux entités différentes. C’est dommage d’être obligé de recommencer ce que certains rois avaient jadis compris.

Et pour ceux qui veulent imposer leurs petits caprices religieux, prenez rendez-vous avec votre dieu et demandez-lui donc ce qu’il en pense.

samedi 10 novembre 2007

Sunshine



Un mois de déprime a mené à la création de cet album plutôt qu'à un rendez-vous chez le médecin ou le psy pour avoir des pilules. La musicothérapie améliore l'humeur et réduit, notamment, l'anxiété... à moins de n'écouter que de la musique assommante. La compilation est donc totalement quétaine, mais rythmée en quatre temps, elle est aussi bénéfique au moral de l'adulte que du Mozart pour un poupon.

1. Oh Yeah! - Yello
2. These Boots Are Made for Walking - Nancy Sinatra
3. I Would Walk 500 Miles - The Proclaimers
4. Walk Like an Egyptian - The Bangles
5. Girls Just Want to have Fun - Cindy Lauper
6. Billy Jean - Michael Jackson
7. Manic Monday - The Bangles
8. Breakfast at Tiffany's - The Wallflowers
9. Manic Monday - The Bangles
10. Mad About You - Belinda Carlisle
11. Hung Up - Madonna
12. Ordinary World - Duran Duran
13. When I think of You I Touch Myself - Jack of Jill or Blondie
14. Touch Me - Samatha Fox
15. Nothing Gonna Stop Us Now - Starship
16. Summer Rain - Belinda
17. Hold On - Wilson Phillips
18. Heaven is a Place on Earth - Belinda Carlisle
* compilation personnelle conçue à des fins d'écoute privée et non pas commerciale.